samedi 17 août 2013

Les Martyrs



Les Martyrs
Tarek EZZAT
17/08/2013

A ceux qui se lamentent su le sort des islamistes "massacrés" en Egypte, je rappelle que ce sont les frères musulmans qui ont cherché la confrontation armée. Ils l'ont eue.

Ce sont eux qui ont, dès la prise du pouvoir de Morsi, assassiné des jeunes couples paisibles parce qu’ils se promenaient la main dans la main, en amoureux, et que ça ne convenait pas à leur fanatisme.

Ce sont eux qui ont incendié les églises et tués ceux qui y priaient.

Ce sont eux qui ont massacré des chiites qui priaient chez eux.

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Pogrom contre les Chiites, au Caire

Ce sont eux qui ont balancé du haut d'un immeuble, de jeunes enfants qui ont eu le tort de crier "vive al Sissi" ... et en bas de l'immeuble, d’autres les attendaient pour les achever à coups de canne ...

Ce sont eux qui ont sectionné les doigts d'un enfant qui passait par là, avec une photo de Sissi à la main.

Ce sont eux qui ont assassinés, de sang froid, la petite Jessie Boulos, agée de dix ans, qui sortait de l'église où elle priait.

والد الطفلة جيسي: ابنتي قتلت عقب خروجها من الكنيسة

Jessie Boulos, assassinée à la sortie de l'église.

Tout cela s'est passé AVANT les "tueries" dont nous parlons.

Le peuple en a assez de cohabiter avec des assassins en liberté.

Le jour de la dispersion des manifestations, la police a évacué dans le calme ceux qui avaient choisi de partir. Il y a plusieurs vidéos sur internet les montrant entrain de quitter leur attroupement en file indienne, alors que la police faisait un barrage pour les protéger contre la foule qui voulait les lyncher.

Il faut rappeler en effet que, pour éviter les accusations de "massacre", "violation des droits de l'homme" et autres calomnies, le gouvernement a décidé que l'évacuation du sit-in se fera de plein jour, où sous les projecteurs, sous les yeux de la presse et des caméras des chaînes de télévision internationales.


Sortie des manifestants pacifique du Sit-in de Rabaa, sous la protection des force de l'ordre


Ceux qui n'ont pas voulu partir étaient armés. Ils ont incendié même la mosquée où ils s'étaient barricadés, pour faire disparaitre les corps de ceux qu'ils avaient kidnappés et torturés avant de les assassiner.

Après la dispersion du sit-in de Rabaa, les forces armées ont mis au jour plus d'une dizaine de corps calcinés. Il s'agissait, manifestement de captifs, torturés avant d'être assassinés. Leurs corps ont été brûlés avant la dispersion du sit-in, pour faire disparaître les preuves juridiques et l'identité des victimes. Certains d'entre eux ont eu les doigts sectionnés pendant les séances de torture.

 

Image insoutenable. Corps calciné, découvert à Rabaa.
Les doigts des deux mains sectionnés lors d"une séance de torture.



Ce sont les miliciens islamistes qui ont ensuite ont brulé plus de 60 églises par le pays, et même un orphelinat chrétien (qui accueillait aussi des enfants musulmans)


 

 Eglise à Guizeh. Une église, parmis plus d'une soixantaine, incendiée par les islamistes.




Photo: The terrorists in Cairo yesterday - whom Obama supports- raised the flag of el Qaeda ...... !
(R)

Le Caire. Les Frères Musulmans Manifestent après la dispersion du sit-in.
Le drapeau d'Al Qaeda brandi en centre ville

Leur stratégie est de tromper les naïfs en se donnant en spectacle de pauvres martyrs.

L'armée Égyptienne, une armée populaire, a défendu le peuple.

Cette armée populaire n'incorpore pas de mercenaires, comme la légion étrangère de l'armée française. Elle n'est pas une armée "ethnique", comme l'armée israélienne. Chaque Egyptien apte à porter les armes est tenu d'accomplir son service militaire. Quelque soit sa religion ou ses opinions politiques.


Il est utile de rappeler aux professionnels de la critique, et aux associations humanitaires soucieuses du droit des assassins que ces prétendus  "massacres" ne sont pas une violation de la Convention Européenne des Droits de l'homme,

Aux termes de l'article 2.2 de la Convention Européenne des droits de l'Homme (droit à la vie), "La mort n'est pas considérée comme infligée en violation (du droit à la vie) dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire:

- pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
- pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue;
- pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection"

C'est exactement le cas en Egypte
Dura lex; sed lex.

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